20 février 2009
Les arbres philosophes
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© Céanothe
Un arbre sauvage philosophait
Avec son confrère apprivoisé.
L’un vantait les mérites de grandir,
Là où le vent l’avait semé,
L’autre appréciait la boisson
Fraîche à volonté.
Du pommier, nous dégusterons ses fruits,
Du chêne, nous retrouverons son essence
Dans le précieux mobilier ou dans la cheminée.
Quel était le meilleur destin ?
Nul humain ne pouvait trancher.
Le verger, février 2009
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